tag:blogger.com,1999:blog-35877707.post6631330046158135527..comments2023-07-29T10:42:03.561+02:00Comments on le transblog: Bob Dylan John GelosoFilippo Zanghìhttp://www.blogger.com/profile/17746639056312497152noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-35877707.post-45624872924807873302007-11-11T04:14:00.000+01:002007-11-11T04:14:00.000+01:00"écrire rêve de ne pas arrêter ce qui est en train..."écrire rêve de ne pas arrêter ce qui est en train de se perdre, rien de plus impuissant et désespéré, donc rien de plus fidèle aux infidélités de la vie" Hélène Cixous, "Si près"<BR/><BR/>si écrire un livre ressemble à une résurrection, comme l'écrit H. Cixous, résurrection dont l'enjeu est le livre, comment comprendre cette résurrection, cette manière d'oser affirmer "que quelque chose doit être fait" car quelque chose appelle la tendresse de l'écriture, une manière de rendre justice au réel, comment, oui, concilier cette résurrection avec l'idée selon laquelle écrire accompagne ce qui est en train de se perdre? "Rêve de ne pas l'arrêter"... peut-on faire sans actes, marcher sans laisser une trace? Montrer est-ce déjà retenir?<BR/><BR/>tu parles de simulacre... il me semble que le simulacre ouvre un intervalle, arme la confiance qui permet à la phrase de venir, sans répondre, en répondant, sans répondre, en répondantAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-35877707.post-53605692328313416232007-11-09T17:28:00.000+01:002007-11-09T17:28:00.000+01:00vient de sortir cette petite somme "Devenirs du ro...vient de sortir cette petite somme "Devenirs du roman" http://blog.lignesdefuite.fr/post/2006/12/17/devenirs-du-roman<BR/><BR/>que je ne vais pas lire maintenant, mais bon de savoir...<BR/><BR/>à la question, comment le monde peut-il continuer d'exister, posée par Alain Fleischer au début des "Angles morts", et que Thierry Metz, entre autres, reprend à son compte sous forme de viatique, je réponds en reprenant le sentiment que tu as et exprimes: "quelque chose doit être fait"... mais fait par qui, par soi, par le texte ? et à qui, à soi, au texte, au monde, justement?<BR/><BR/>on ne croira jamais un romancier qui parle du roman, comme on ne pense pas trouver une once de vérité dans la bouche d'une m^re parlant de ses enfants...<BR/><BR/>tout est bon, on avance, non?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-35877707.post-82610817208122869412007-11-08T12:58:00.000+01:002007-11-08T12:58:00.000+01:00J'ai regardé la vidéo, happé des phrases:"Cette ca...J'ai regardé la vidéo, happé des phrases:<BR/><BR/>"Cette catégorie fourre-tout de roman... Elle désignait au siècle dernier des ouvrages extraordinairement novateurs. Maintenant, c’est une catégorie pour les ouvrages conventionnels." (Michon)<BR/><BR/>"L’effet de réel, ça veut dire quelque chose qui ne soit pas du décalque de réel, quelque chose qui ne soit pas simplement une histoire racontée, mais quelque chose qui crée du réel à partir de l’écrit. Ça a toujours été ça, l’écriture." (Michon)<BR/><BR/>"Le romanesque a disparu du monde." (Bergounioux)<BR/><BR/>"Si vous voulez, ce qui m’ennuie dans le mot roman, c’est que ça voudrait dire que tout ce qui sera dans ce livre sera faux. Dans le mot essai, ou autobiographie, ce serait que tout serait vrai. Pourquoi voulez-vous à l’avance que je confisque une part de moi, une part de ce que je pourrais dire de mon expérience? Je veux à la fois le faux, à la fois le vrai, pouvoir dire je, il, nous, pouvoir faire fonctionner tout le pronominal. Malheureusement, chaque genre n’est habituellement qu’un fragment de la ressource pronominale. C’est un peu comme si on avait demandé pendant des siècles aux écrivains, certains de composer en la majeur, d’autres en ut, d’autres en si bémol. Nous n’avons pas besoin de genres. Pour des raisons d’authenticité à l’égard de ce que nous voulons vivre de nous. Écrire, c’est vivre, c’est penser quelque chose, ça n’est pas correspondre à quelque chose qui doit être fait." (Quignard)<BR/><BR/>Cette dernière phrase m'a frappé. Le roman, j'essaie d'y mettre du "mien", mais je ne peux pas nier qu'il cherche, dans le même temps, à "correspondre à quelque chose qui doit être fait".Filippo Zanghìhttps://www.blogger.com/profile/17746639056312497152noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-35877707.post-87660973748202421572007-11-06T14:36:00.000+01:002007-11-06T14:36:00.000+01:00c'est hyper émouvant ce que tu dis, et ça me met l...c'est hyper émouvant ce que tu dis, et ça me met les larmes aux yeux... cette nuit je viens de comprendre, enfin, enfin, ce que je suis en train d'essayer de faire... ça s'appelle un roman! <BR/><BR/>ci-dessous la vidéo sur le site de François Bon, pour moi central ce que dit Michon sur l'effet de réel... ce que tu nommes simulacre; on y est, exactement; roman, faire effet de réel avec l'écriture; pas plus compliqué que ça... tout le contraire du possible, du "faire vrai", misérable doxa pour misérables romanciers!... <BR/><BR/>Effet de réel avec le langage, effort fou, singularité extrême, invention sur fond classique total... et l'impossible se met immédiatement à déferler! ^^<BR/><BR/>(vidéo en bas de page)<BR/>http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article856Anonymousnoreply@blogger.com