Signes non pour être complet, non pour conjuguer / mais pour être fidèle à son ‘transitoire’ / Signes pour retrouver le don des langues / la sienne au moins, que, sinon soi, qui la parlera ? H.M.

03 août 2011

Paris carnet de la patience 33

On est mercredi, midi: on entend la sirène. Je consulte un forum internet: tous les premiers mercredis du mois, à midi, elle se déclenche. On l’exerce, pour s’assurer de son fonctionnement, si la guerre éclatait.

L’autre jour, ils ont viré les Afghans du square Villemin.

Il y a quelques semaines, à la fin de la dernière séance du séminaire, en Sorbonne, j’ai bavardé quelques instants avec le professeur. J’ai appris que le doctorant qui travaille sur le mot "France" dans la chanson française, du XIXe siècle à nos jours, est en fait l’un de ses doctorants. Le professeur m’a rappelé qu’il arrive d’Australie.
Un ancien joueur de tennis, invité de Radio Roland Garros (que j’écoutais en ligne, de temps à autre, au moment du tournoi), a précisé que les Australiens désignent souvent leur pays d’origine par l’expression "down under". Lorsque l’Orient aura pris le contrôle des opérations et que les cartes du monde auront été redessinées, l’expression se maintiendra peut-être, mais elle aura perdu son aura d’excentricité. Quant à l’Europe, nous la désignerons sans doute par l’expression "là-bas derrière".

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